Tuuuut, tuuuuut, tuuuuut

Comme je l’ai dit tout-à-l’heure dans mon  article, j’ai rendez-vous demain pour une ponction de mes kystes.

Sauf que, je ne me souviens absolument plus si je dois être à jeun ou pas.

Quand au bout de la énième tentative, j’arrive enfin à joindre la secrétaire du doc, elle m’expédie en 2 secondes et demi en disant: « ah oui, vous deviez rappeler pour confirmer l’heure du rendez-vous de demain… ce sera bien à 11h30, voilà bonne journée madame ». Pas eu le temps de dire ouf, elle avait raccroché.

Oui, mais c’est pas pour cela que je téléphonais, voulais simplement savoir si je devais être à jeun, moi! Je précise quand même qu’on m’avait dit que si on ne m’appelait pas, c’est que l’heure restait identique, sinon on me téléphonait. Et à la base, c’était 11h. Mais pas grave, hein!

Je rappelle?

Quand le beau-père, retraité, a mieux à faire que de m’accompagner à l’hôpital

kystes ovariens

Demain, c’est le jour J pour la ponction de mes kystes. Ces sal… qui s’accrochent à mes ovaires telles des sangsues et qui empêchent tout traitement PMA.

Je suis un peu nerveuse. Comment cela va se passer? Est-ce douloureux? J’ai entendu le doc dire à la secrétaire que ça serait sous anesthésie locale. J’ai posé la question de savoir si je devais être accompagnée. Il vaut mieux. Je serai un peu… comme ça:

groggy

Sauf que… je n’ai trouvé personne pour m’accompagner.

Mon fiancé est retenu au boulot pour cause de réunions. Ma belle-mère m’a proposé de m’accompagner. J’ai failli en tomber de ma chaise. En 8 ans, c’est la première fois qu’elle propose de m’aider pour quelque chose (je n’ai plus mes parents). Mais le beau-père est directement intervenu tout d’abord en prétextant qu’il avait lui-même un rendez-vous médical. Et quand ma belle-mère lui a fait remarquer qu’il se trompait de jour, il a dit ne pas vouloir se « farcir » les embouteillages du matin (c’est lui qui conduit). Sympa! Sauf que le rendez-vous est en fin de matinée et qu’en général, le gros rush sur les routes est passé. Mais bon, on se trouve toujours les excuses que l’on veut. En fait, il aurait pu dire directement qu’il n’avait pas envie de le faire.

Bref, je me retrouverai face à moi-même (et au doc) pour ce moment pas facile et surtout je vais devoir prendre des risques pour me ramener chez moi, toute seule, comme une grande.

Elles sont toutes enceintes sauf… moi!

Après la mariée (pour rappel, c’est ici), j’apprends via Facebook en me prenant une photo d’un gros ventre dans la figure dès l’ouverture de l’appli qu’une amie est enceinte.

Quelques jours plus tard, je vais chez mon médecin généraliste (une femme). D’abord, je ne m’aperçois de rien. Je passe une demi-heure à pleurer devant elle et à lui expliquer où on en est dans la PMA quand je me prends un gros bide sous les yeux lorsqu’elle se lève pour me raccompagner. L’accouchement est prévu pour août.

Ah oui, j’allais oublier une copine qui accouchera le mois prochain.

Et ce matin, en consultant les infos sur le net, que vois-je?

Ca!

Evènement rare dans le monde, jamais vu en Belgique: la femelle panda de Pairi Daiza serait enceinte

panda

Alors même si les pandas arrivent à tomber enceintes alors que c’est un événement rarissime pourquoi pas moooooOOOOOoooooiiiiiiiiiiii?????

 

 

 

Quand une connasse ne fait pas signer le consentement par son homme…

signature

Aujourd’hui, nous sommes retournés au centre PMA. Je dis bien nous car ça faisait 3 rendez-vous que j’y allais seule. Mais vu le gros craquage de la dernière fois, j’ai insisté pour que zhom m’accompagne. Il n’a su me dire que ce matin qu’il pouvait venir car il a du annuler des réunions au boulot.

En même temps, moi aussi je bosse et je suis bien obligée à chaque fois d’annuler tous mes rendez-vous (pour résumer, je passe ma vie en entretiens). Et quand c’est la 2e voire parfois la 3e fois d’affilée pour la personne et bien c’est comme ça. Ma PMA passe avant tout. Et en PMA, difficile de prévoir longtemps à l’avance nos rendez-vous.

De plus, le fait d’y aller seule, c’est un peu comme si j’étais l’unique problème à notre projet de couple. C’est comme si tout reposait sur mes épaules et ensuite je fais un compte rendu le soir. C’est lourd!

Bon… pour en arriver à notre rendez-vous. Il faut toujours que je m’égare. Je sais, je sais.

Nous arrivons bien à l’heure et nous installons dans la salle d’attente. Il y a déjà deux couples qui attendent et je comprends que c’est le jour J pour eux. On leur remet des bracelets pour l’hospitalisation. J’aurais bien tendu le bras pour en avoir un moi aussi.

Le temps passe, je vois le doc qui court dans tous les sens en tenue de chirurgien. Il va à son bureau pour lire ses mails, s’énerve, court à nouveau dans tous les sens,…

L’infirmière s’excuse auprès des deux couples qui attendent leur insémination, qu’ils seront pris en charge dès qu’il y aura une place. C’est quoi ce bordel?

Finalement, le doc nous fait rentrer dans le cabinet mais nous dit déjà qu’il y a un problème. Je me dis: « ça y est, il n’a pas reçu le protocole de l’IRM fait la veille ». Pour ceux qui prennent cette histoire d’IRM en cours, pour le rappel, c’est d’abord ici , ensuite .  Il court à nouveau comme une poule sans tête dans le couloir qui mène à l’hospitalisation, revient; et nous explique.

Il a pris du retard à cause d’une patiente venue se faire inséminer mais qui n’a pas le consentement écrit de son mari qui est… à l’autre bout du monde, qu’on essaye de joindre pour qu’il renvoie ce fameux document par mail. Car sans ce document, pas d’insémination.

Alors soit on doit attendre minimum 1 heure 30. Ben oui, on n’a que ça à foutre, à cause d’une connasse égocentrique, qui ne pense qu’à sa gueule et qui s’est certainement dit que ça passerait sans le consentement de son mari… ou comment foutre en l’air l’insémination des deux autres couples (ben oui, tout le monde sait que ça peut prendre des heures de retard, c’est pour cela qu’on doit se piquer exactement 36 heures avant).

Sinon, il nous propose que l’on soit reçus par sa collègue, ce que nous acceptons. Décidément, ça sera donc le 4e médecin différent de la PMA que je rencontre. Le doc lui a fait un résumé de la situation. Elle vérifie l’IRM, ce sont bien des kystes fonctionnels. Elle me fait une échographie qui dure, qui dure. Elle bouge son ersatz de « gaude » dans tous les sens, penche la tête. Un peu comme ça:

penche la tete

Malgré la mise sous pilule, il y a toujours un kyste à l’ovaire gauche de 2 cm mais à droite, elle ne voit pas bien, l’ovaire est très petit.

Elle va parler à mon doc et revient. On va le ponctionner. Rendez-vous est pris jeudi de la semaine prochaine et c’est elle qui le fera car mon doc sera absent. Franchement, ça m’est bien égal tant qu’on m’enlève cette sal… qui m’empêche de faire tout traitement pour la FIV.

Je commencerais alors directement les piqûres en espérant que cette fois-ci, il y ait assez de place pour que des follicules puissent se développer.

hallelujah

 

Quand on vous annonce une tumeur du sein alors que vous êtes en essais bébé

ruban rose

Aujourd’hui, j’ai revu mon gynécologue spécialiste en sénologie.

Car oui, en plus d’être infertile, d’avoir des kystes ovariens qui empêchent tout traitement FIV (et une maladie handicapante au passage), j’ai une tumeur au sein gauche.

On l’a découverte un peu par hasard en octobre dernier.

Lors d’une banale visite de routine chez ma gygy habituelle, je lui raconte que ma cousine a eu un cancer du sein à seulement 41 ans juste après sa première grossesse. Avec cet antécédent familial et ma prochaine entrée en PMA, elle ne veut prendre aucun risque et m’envoie faire une mammographie.

Quelle partie de plaisir! Au final, je ne sais pas ce que j’ai préféré: la mammo ou l’hystérographie. L’infirmière a failli recevoir mon poing en pleine figure quand elle a compressé mes seins. Mais surtout, je ne m’attendais pas à me retrouver dans le bureau du médecin quelques minutes plus tard et l’entendre dire qu’il y a une masse suspecte. Elle me fait directement une échographie, mesure la masse et me donne rendez-vous assez rapidement pour une biopsie.

Et là, une nouvelle partie de plaisir! Cinq prélèvements, cinq fois la douleur de cette énooooOOOoooorme aiguille qui vous transperce le sein. Mais je tiens bon. Je pense que le plus difficile a été ma solitude pendant cet examen. Mon fiancé ne m’a pas accompagnée et franchement, ça m’aurait aidé.

Il a fallu ensuite environ deux semaines pour que ma gygy me téléphone afin de me communiquer les résultats.

Et ces deux semaines ont été une éternité. La peur du cancer et surtout la peur de devoir arrêter tout essai de grossesse. Tout s’écroule! Et de nouveau un grand sentiment de solitude et de devoir faire face seule. Pas de soutien. Ni de la famille, ni des amis. Je pense que le mot « tumeur » fait peur.

Mais elle est bégnine… pour le moment. Il s’agit d’un type de tumeur très rare et qui peut dans de rares cas devenir cancéreuse.

Etant donné la PMA, elle me donne rendez-vous avec son confrère sénologue car il vaut mieux la retirer. En effet, le traitement peut faire grossir ce type de tumeur.

Mais quand je le rencontre, il préfère la laisser où elle est mais en la surveillant de près. Il ne veut pas me charcuter pour rien. Elle est encore assez petite et d’après lui, même avec le traitement PMA, elle garderait un diamètre acceptable.

Il me demande de prendre un nouveau rendez-vous 3 mois après.

Sauf que l’on est 6 mois plus tard. Je ne sais pas si c’est la peur ou alors l’envie d’oublier un peu cette tumeur qui a fait que j’ai attendu mais voilà, c’est comme ça.

Elle a un peu grossi (d’où les douleurs depuis) mais rien d’alarmant. Et pendant qu’il m’examine, il me dit: « vous êtes enceinte de combien? » Et bam! Une gifle en pleine figure.

« Heuuuu… je ne suis pas enceinte ».

« Ahhh parce que quand on voit vos seins on dirait que vous êtes enceinte ».

Je sais, en 1 an et demi, j’ai pris deux tailles de soutif. Comprends pas pourquoi.

Mais bref, je dois le revoir au 3e mois de grossesse ou dans un an pour surveiller l’évolution.

Faites que je doive le revoir le plus rapidement possible!

 

 

Le rendez-vous de l’impossible, acte 2

pourquoi-elle-ne-rappelle-p

Comme prévu hier avec la secrétaire du centre PMA (pour rappel, ici), je téléphone à 8h30 tapantes auprès du second hôpital (mais même groupe) où le doc bosse pour enfin parvenir à le contacter.

La secrétaire me dit qu’il est en consultation, prend note du message en me disant qu’il va me rappeler rapidement.

11h30! Rien. J’hésite et puis, je rappelle. Il est encore en consultation, il va me rappeler dès qu’il a terminé.

La journée passe, je rentre du travail. 17h15. Je me décide à rappeler mon centre PMA car je me souviens que le mercredi après-midi, il y est.

Je réexplique la situation pour la enième fois depuis hier en demandant si le doc est encore présent. Il n’est pas dans son bureau mais elle va le chercher et lui demander de me rappeler immédiatement.

17h45, pas de nouvelles. Je rappelle car je sais que le centre va fermer.

Elle a « trouvé » le doc qui partait mais elle lui a fait le message. Il a promis de m’appeler encore aujourd’hui.

Je fais remarquer que s’il rentrait chez lui, il ne m’appellera plus mais elle m’assure qu’il me contactera de chez lui, il a pris le message avec lui.

Il est 20h45. Demain est un jour férié.

Vendredi (après-demain), je débarque au centre PMA.

Coup de théâtre! J’allais publier l’article quand mon gsm sonne. Un numéro de portable. Je prie pour que ce soit lui.

Bingo!

En fait, il ne comprend pas car il pense avoir fait ce qu’il fallait en faisant une demande écrite au service IRM pour que je sois reçue le plus tôt possible. Il est étonné quand je lui dit que ce n’est pas pour cela que je le contacte. Je comprends maintenant pourquoi il a pris tout son temps pour me rappeler. Merci à la secrétaire qui ne sait pas faire un message.

Je réexplique donc. Et quel soulagement d’entendre que la semaine prochaine c’est encore mieux. Il me dit d’accepter le rendez-vous et on se revoit après.

Il s’est excusé au moins 3 fois pendant la conversation de ne pas avoir rappelé plus tôt. On a même plaisanté car il m’a dit qu’il était de garde demain: « Courage, docteur! ».

 

 

Le rendez-vous de l’impossible

délai IRM

Lors de mon premier article sur ce blog, je vous ai parlé de ma difficulté à obtenir un rendez-vous pour une IRM. Pour les retardataires, c’est ici.

La secrétaire m’avait dit que le médecin du service IRM allait me rappeler pour fixer un rendez-vous. Aujourd’hui, n’ayant toujours pas de nouvelles et sentant l’oignon venir, je prends le taureau par les cornes et je décide de téléphoner moi-même. Non sans mal, ça sonnait toujours en dérangement.

Jusqu’au « allo » salutaire.

Une gentille voix masculine me dit tout d’abord que je suis sur liste d’attente et que s’il n’y a pas de désistement d’ici-là (l’IRM doit absolument être faite la 3e semaine de mai, c’est le doc qui le dit), tant pis pour moi. En ajoutant carrément « c’est difficile, on n’a pas de solution pour vous ».

Il m’explique également qu’habituellement, ils téléphonent le jour même (et bien ma p’tite dame, les désistements, ce n’est pas des semaines à l’avance). Et bien oui, mais je fais comment moi alors que le doc de la PMA m’a demandé de prendre rendez-vous avec lui quelques jours avant l’IRM.

Je lui explique donc, j’insiste, j’insiste et il me dit qu’il me rappelle dans les 5 minutes. Bon, comme vous savez, ce n’est jamais dans les 5 minutes. J’attends, j’attends. Pendant ce temps, là, mon rendez-vous professionnel patiente devant mon bureau.

Enfin, il me rappelle et propose de m’intercaler la 2e semaine de mai. Alors, ce n’est pas que je fais ma chieuse mon brave monsieur mais le doc il a dit la 3e semaine, pas la 2e. Je sens un peu son exaspération car lui, il me trouve une solution et ce n’est pas encore bon. Mais oui mais si le doc a dit la 3e semaine, c’est qu’il doit bien y avoir une raison (moment du cycle à mon avis).

Il me demande donc de rappeler mon doc PMA pour lui demander si ça pose vraiment problème. Car effectivement, faire l’IRM au mauvais moment, c’est remuer le cocotier pour rien.

Et là, armée de patience je tente tant bien que mal de joindre mon centre PMA. IMPOSSIBLE!!! Personne ne décroche. Finalement, je passe par l’accueil général de l’hôpital qui me passe la ligne des infirmières du service. Là, on décroche! Youpiiiie!!! Sauf qu’elle se demande pourquoi j’atterri chez elle. J’explique et me passe la secrétaire. Donc, il y a bien quelqu’un, bande de rats. Et ils ne décrochent pas ?!?

J’explique, encore! Elle tente de me passer le doc. Bug! On est coupés.

Après avoir fait une crise de nerfs, j’essaye à nouveau de joindre le service, de joindre l’accueil général, de joindre le service, l’accueil général, etc…

Je parviens enfin à joindre à nouveau la secrétaire. Elle tente encore une fois de me passer le médecin (son bureau est juste en face du secrétariat, genre à 2 mètres). Ca ne répond pas, je retombe sur l’accueil général. On essaye de me repasser le secrétariat de la PMA.

Après une bonne heure et une bonne dose de zenitude, la secrétaire me dit qu’il est parti et me conseille de rappeler demain matin mais dans un autre hôpital où il pratique également.

La suite demain, au prochain épisode.

Mais comme j’avais envie de leur gueuler dessus!

 

 

 

Mon histoire

Après mon rendez-vous d’aujourd’hui en PMA où je me suis effondrée, j’ai décidé de créer ce blog.

Non seulement car je pense que l’écriture peut être un exutoire mais aussi pour apporter mon témoignage aux femmes, aux couples pour qui devenir parents relève du parcours du combattant.

Nous avons 37 ans tous les deux et ensemble depuis 8 ans (2008) et nous essayons de fonder une famille depuis 6 ans (2010).

Pendant ces 6 années, j’ai eu des problèmes de santé qui n’ont pas arrangé les choses (opération d’une hernie discale et découverte de ma maladie génétique). Pour cette dernière,  je me suis d’abord assurée que je pouvais mener une grossesse. J’ai reçu le feu vert des médecins.

Mais les mois passent, les années passent et…. RIEN!

Nous avions déjà fait des tests il y a quelques années qui n’avaient rien montré de spécial.

En novembre dernier (novembre 2015), ma gynécologue m’envoie chez un confrère en PMA. Nous refaisons des tests. Pour mon chéri, rien d’alarmant. Pour moi, c’est une autre histoire: mes taux hormonaux sont très mauvais. Mon taux d’AMH (hormone anti-mullérienne, hormone qui traduit la réserve ovarienne) est extrêmement basse. Tellement basse que le médecin me fait passer d’autres tests et notamment celui du « X fragile ». Mais finalement rien n’explique ce taux si bas couplé à mauvais taux de FSH. Il me fait bien comprendre qu’il ne faut plus tarder pour commencer la PMA. Après avoir passé les autres tests obligatoires comme la fameuse hystérographie, une échographie,… je démarre la stimulation pour une FIV (fécondation in vitro).

Nous sommes alors mi-mars 2016 et je dois faire des piqûres dans le ventre tous les soirs à la même heure. Mon rendez-vous quotidien est donc pris avec le Bemfola. Je dois revoir le gynécologue 5 jours après pour une échographie et une prise de sang.

Je n’oublierai jamais ce jour-là. Je vais d’abord au laboratoire faire ma PDS et me rends ensuite au centre PMA. Pendant l’échographie, je vois la tête du gynécologue changer. Il me dit: « rhabillez-vous et on va discuter ». Rien qu’à ce moment-là, j’avais envie de pleurer.

Kystes ovariens fonctionnels sur chaque ovaire. Il me propose tout d’abord de me mettre sous pilule pour mettre les organes au repos. C’est, selon lui, ma meilleure chance de m’en débarrasser. Et il faut s’en débarrasse car ces intrus « pompent » tout ce que je m’injecte dans le ventre depuis plusieurs jours, grossissent et donc, les follicules ne sont pas stimulés. Ce que la PDS confirme. Gros choc mais je refuse la pilule car je la supporte très mal (vomissements, migraines, etc…).

Il me met donc sous Duphaston pendant 10 jours pour accélérer le cycle et espérer que les kystes soient partis avec les règles. Je dois donc reprendre rendez-vous dès que celles-ci auront débarqués.

Ce que je fais. Mon gynécologue habituel étant en congé, c’est sa collègue qui me reçoit. Les kystes sont toujours là. J’accepte donc de prendre la pilule. Je dois reprendre rendez-vous à l’arrivée des règles.

Et ce rendez-vous, c’était aujourd’hui.

Que ça a été difficile de me retrouver avec un couple dans l’ascenceur dont la femme venait accoucher.

Et de nouveau, mauvaise nouvelle. Les kystes ont un peu diminué de taille mais sont toujours bel et bien là. Je vois vraiment le gynécologue dépité, réfléchir… Il me remet sous pilule. Et si le mois prochain, ils sont toujours là, on ponctionne. Mais pour ponctionner, il faut être certain qu’il s’agit bien de kystes fonctionnels. Il me prescrit donc une IRM pelvienne à faire dans 3 semaines. Ni avant, ni après.

Il me prépare déjà à la suite et me dit clairement que les kystes risquent de revenir par la suite avec la stimulation. Mais compréhensif et humain, il me dit aussi qu’il ne me laissera pas comme ça, qu’il y a d’autres solutions comme le don d’ovocytes. Là, gros craquage, pleurs et il me donne un rendez-vous avec la psychologue.

En sortant du cabinet, je me rends directement en radiologie pour un rendez-vous pour une IRM. La secrétaire me dit que ce n’est pas possible, pas de rendez-vous avant fin juin (dans 2 mois!). J’ai beau lui expliquer (et raconter ma vie devant toutes les personnes présentes), rien n’y fait!

Je retourne donc au service PMA pour expliquer la situation. Personne! Ils sont tous en heure de table. Je décide donc d’attendre le retour de tout ce petit monde et m’installe dans la salle d’attente. Et là, je m’effondre! Je pleure toutes les larmes de mon corps.

La PMA, c’est le parcours du combattant. Il ne suffit pas de stimuler et puis d’écarter les jambes face au médecin. Mais si en plus, une connasse du service radiologie me met des bâtons dans les roues, on n’avance pas.

La secrétaire revient de sa pause de midi et j’essaye tant bien que mal de lui expliquer la situation entre deux sanglots. Elle prend son téléphone et contacte l’IRM. Rien à faire! C’est au médecin à prendre contact avec eux pour justifier l’urgence. Je leur en fouterais moi des demandes de justification!

Bref, la secrétaire allait voir le médecin cet après-midi même et me rappeler. Il va être 17 heures, j’attends toujours.

Le temps d’écrire cet article, le secrétariat m’a rappelé. Le médecin a fait une demande au service IRM. Ils me rappelleront eux-mêmes pour fixer un rendez-vous.